Bercé par la lune aux caprices charmants
L'oiseau aux plumes légères et somnolentes
Ondulant comme un champ de blé sous le vent
De ses regards ruissellent des étoiles filantes
Le vol suspendu le temps d'une nuit
Le noir distillant quelques infinis filaments
Une pensée s'échappe, s'envole et luit
S'accrochant là-haut aux rayons d'argent
Un instant, le temps d'un court réveil
Entend les branches doucement lui chuchoter
Une mélodie qui lui vola la quiétude du sommeil
Comme le temps dérobe les cœurs aimés