[Photo de couverture : le premier projet de découpage de Sykes et Picot, c’est à ce moment là qu’est apparu pour la première fois la nomination de Syrie comme entité politique à part entière]
La mission du terroriste Al-Joulani fabriqué par l’OTAN, parachuté de nulle part comme président intérimaire de la Syrie, touche à sa fin ( j’avais écrit en décembre dernier qu’il ne dépassera pas le printemps, j’aurais 2 ou 3 mois d’avance), il va pouvoir retrouver l’autre nase d’ex-président pour arroser dans un hôtel luxueux de Dubaï l’accomplissement de leurs missions respectives.
Après nous le déluge
Après qu’Assad ait livré son pays, son peuple et son armée au chaos désiré par l’Occident des nazis colonialistes préparant le terrain à Al-Joulani pour accomplir sa propre mission, une mission qui consiste à allumer le feu du confessionalisme le plus exacerbé dans le but de démanteler la Syrie en la divisant en plusieurs entités aussi faibles que dépendantes du bon vouloir de l’entité des barbares dont l’existence, rappelons le, n’a pour objet que de maintenir la main mise de l’Occident sur les richesses de la région.
La filiation USA - Israël - Turquie - Al-Qaeda- DAESH- HTS n’est plus à prouver
Échantillons de l’armée «révolutionnaire» d’Al-Joulani le nouveau chouchou de l’Occident démocratique
Une entité kurde au Nord-Est avec une épée de Damoclès turque au dessus de sa tête, une entité alaouite le long de la côté au Nord-Ouest affaiblie au plus haut point et qui n’a plus rien à revendiquer sinon le droit à la survie face à la voracité turque, une entité syrienne plus ou moins patriotique avec une armée fantôme où circuleront pêle-mêle résistants et terroristes, notamment ouïgours, turkmens et tchétchènes qui constituent la véritable armée d’Al-Joulani, pour l’empêcher de relever la tête, et enfin une entité druze qui sera la grande gagnante qui jouira d’une large autonomie sous de la protection israélienne (https://www.facebook.com/share/p/1AgSN74gVY/?mibextid=wwXIfr)
Carte propagée par la propagande sioniste quoi que réaliste et représentative de ce qui se passe au Sud de la Syrie elle ignore bizarrement le Sud-Liban pourtant principal objectif de l’expansion souhaitée par l’entité sioniste occupant la Palestine
La seule chance que la Syrie pourrait avoir est l’émergence d’une forte personnalité sunnite patriotique qui arrivera à fédérer la majorité des sunnites qui n’ont pas suivi Al-Joulani avec les loyalistes de toutes les autres minorités y compris parmi les kurdes car il y en a aussi
Quand au projet du couloir de David qui fait fantasmer trop d’arabes ce n’est qu’une fable inventée par la propagande sioniste et qui est tout simplement infondée et qui n’a pour objet que d’atteindre le moral de l’opinion publique du peuple de l’axe de la résistance, et pourtant cette fable est allègrement reprise par les arabes comme étant une fatalité !
Tout d’abord projeté un dessein pour le Levant par les uns n’est pas sans trouver sur son chemin l’opposition des autres, ensuite si cet hypothétique couloir est en cours d’exécution j’aimerais que ses promoteurs m’expliquent qu’elle serait sa réelle destination? Le Nord-Est de la Syrie à majorité kurde dont une grande partie est loyaliste à la Syrie et se bat à la fois contre HTS et contre les américains ? Mais l’empire a-t-il vraiment besoin de ce couloir pour mettre la main sur les richesses de cette région syrienne alors qu’américains, turcs et israéliens se servent déjà au doigt et à l’œil depuis 2011 ?
Ou bien une autre destination non avouée comme l’avancent certains prétendus spécialistes du Proche-Orient ? L’Irak ! L’Irak et son million de résistants qui bénéficient du soutien inconditionnel de l’Iran ? En tout état de cause le sionisme ne réussira jamais à réaliser dans le grand Sud chiite irakien ce qu’il a réussi, avec l’aide de la Turquie, dans le Nord kurde.
Des jolies cartes lancées par la propagande occidentalo-sioniste dont l’objectif est de détourner l’attention de l’opinion publique arabe des objectifs réels et immédiat de l’Occident sioniste à savoir vider Gaza et le Sud-Liban de leurs populations puis les annexer comme ce fut le cas pour la Cisjordanie et le Golan
Un couloir théorique, où le Liban véritable nœud gordien pour l’Occident et pour son sionisme est étrangement absent, qui n’a pas pour objet que de détourner l’attention des anti-sionistes dans la région du véritable complot qui se joue en ce moment même et qui vise ni plus ni moins qu’à morceler l’ensemble du Levant, le Liban coriace compris, pour mieux asseoir sa domination ce qui lui permettrait de s’assurer le contrôle total de ses richesses (pétrole, gaz naturel et aussi l’eau douce dont regorge le Liban aussi importante que les deux premiers).
Le véritable objectif de la base de l’OTAN qu’est Israël n’est pas un quelconque couloir, inutile car tous les régimes arabes sont à ses petits soins, mais phagocyter des régions appartenant à ses voisins qui lui sont indispensables pour sa survie et qui lui apporteront une sécurité en accaparant leurs eaux douces qui lui manquent cruellement (Israël est obligé depuis des années de désaliniser l’eau de mer), aussi leurs richesses agricoles tout autant indispensables alors que le morcellement de la Syrie et du Liban lui apporteront à elle et à ses fondateurs occidentaux leurs besoins grandissants de pétrole et de gaz naturel, chercher plus loin ne fera que rajouter de la confusion à la confusion dans les petits esprits qui constituent la majeure partie de l’opinion publique arabe alors qu’ils sont déjà dépassés par leurs propres espérances depuis longtemps périmées !
Donc, concrètement la réalité des manœuvres occidentalo-sionsites au Levant est tout simplement de nature financière qui n’a pour objectif que de mettre la main sur les nouvelles richesses apparues ses dernières années en Syrie et aussi et surtout au Liban, le jour où les responsables de l’Occident sionisé feront des guerres pour autre chose que pour de l’argent on verra des étoiles à midi.
Or, le projet « religieux » du Grand Israël Terre Promise n’est qu’un leurre ou une fausse piste que l’opinion arabe y croit bêtement, elle y croit d’autant plus bêtement que la plupart des musulmans parmi cette opinion publique ont la fibre religieuse particulièrement sensible, une fibre stupide, déplacée et anachronique, elle est en réalité la brèche par laquelle s’introduit facilement la propagande sioniste, on a beau répété et martelé auprès de ces musulmans, je dirais ces musulmans approximatifs, que les guerres levantines sont des guerres de libération et d’indépendance et non pas des guerres de religions rien n’y fait, autant prêcher dans un désert, le désert de l’ignorance, de l’obscurantisme et de la superficialité où le bon sens et la réflexion ne sont que des mirages !
Par conséquent qu’elle est la différence entre le sionisme qui prône le judaïsme comme nationalité et les musulmans obtus qui défendent l’Islam comme étant une nation (Oumma) avec autant de sectarisme et de chauvinisme religieux déplacés que ceux du judaïsme sioniste, n’est-ce pas ce raisonnement excluant les autres et réfutant la différence tout en affichant une suprématie religieuse exécrable qui mène au crime et aux génocides ?
Ceux qui parmi les musulmans, et ils sont très largement minoritaires, qui prônent l’Islam comme étant une nation, une nation qui serait par son fondement jumelle de la nation juive, sont les meilleurs alliés objectifs de l’Empire et par la même occasion justifient à l’insu de leur plein gré le génocide des palestiniens de Gaza si tenté qu’un génocide pourrait être justifiable !
Une fois la Syrie démantelée l’étape suivante du projet américain, qui souhaite remodeler le Levant, consistera à faire de même au Liban avec Samir Geagea et Walid Joumblatt comme fauteurs de troubles, qui trouvent dans ce démantèlement un intérêt communautaire exiguë, le plafond de leurs ambitions politiques ne dépassant pas celui de leur sectarisme au raz des pâquerettes, ces deux anciens criminels contre l’humanité lors de la guerre civile (1975-1989) ne se préoccupant que des intérêts étriqués du communautarisme relègue le Liban au rang de prétexte falacieux toujours indispensable, les influenceurs maronites de Geagea ne ménagent pas leur énergie pour soutenir les druzes qui normalement sont leurs ennemis héréditaires et qui se sont fait mutuellement massacrés depuis la première guerre civile libanaise de 1860 jusqu’à celle de 1975, les ironies que parfois l’Histoire nous réserve sont d’un humour cinglant et macabre !
La bêtise et la traîtrise : Le maronite des forces libanaises Joseph Raggi ministre des AE et le druze Walid Joumblatt, deux symboles représentatives de l’opposition aux armes du Hezbollah 
Il a fallu l’émergence au Liban d’une véritable résistance patriotique pour réunir ces deux ennemis historiques le tout sous les directives israélo-américaines, deux chancres qui ont survécu à la guerre civile et dont la haine de toute forme de résistance libanaise les a unis pour le meilleur et surtout pour le pire !
Mais cela reste un projet, pour le faire aboutir il faudrait d’abord abattre le Hezbollah d’où le ballet diplomatique incessant pour lui enlever ses armes.
Imaginez vous que le rythme des visites des émissaires américains et français au Liban est plus élevé que pour n’importe quel autre pays. Ce petit bout de terre levantine pose un épineux problème aux puissances occidentales qui les empêchent d’arriver à leur fins de spoliateurs barbares dépourvus de conscience.
Ils ont claironné en chœur avec leur progéniture qu’est l’entité sioniste occupant la Palestine que le Hezbollah est fini, que le Hezbollah est détruit avec ses armes, que la résistance est brisée à jamais et puis, comme si rien été, ils n’ont plus d’autres sujets de discussions au Proche-Orient que les armes du Hezbollah et le « danger » potentiel qu’il représente pour l’entité des barbares !
Par cette attitude où les clowneries se mêlent à la cacophonie diplomatique ils se contredisent d’eux-mêmes alors que Hezbollah ne prend même pas la peine de leur accorder la moindre attention allant jusqu’à refuser toutes rencontres avec ces émissaires qu’ils ne cessent de mendier sans succès !
Déjà, demander à discuter avec le Hezbollah n’est en soi une reconnaissance officielle de ce parti résistant pourtant classé comme étant un « groupe terroriste » par les USA, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne … quoi de plus logique quand le terroriste notoire, agrégé en décapitation et en lapidation, qu’est Al-Joulani est reçu avec les honneurs à l’Élysée et à la Maison Blanche la « logique » impose de désigner la résistance patriotique libanaise comme étant un « groupe terroriste », un « groupe terroriste » au demeurant impossible à ignorer car sa force, sa détermination et sa popularité imposent le respect et la considération de ses amis comme de ses ennemis même si ces derniers ont du mal à le reconnaître arrogance et prétention associées au crime obligent.
N’est-ce pas la preuve même que le Liban est plus puissant avec les armes de la résistance ?! Autrement croyez moi personne en Occident prendra la peine de le visiter et le visiter avec autant d’insistance. Imaginez ce Liban sans les armes stratégiques et dissuasives de la résistance et aussi sans son alliance avec l’Iran, n’ayant que la faible armée libanaise pour le défendre, non seulement personne n’aurait cherché à le visiter avec autant d’assiduité mais en plus la moitié Sud serait déjà aux mains des israéliens sous prétexte du Grand Israël, cette moitié Sud qui regorge d’eau douce indispensable à la survie de l’entité sioniste, et la moitié Nord aux mains de HTS sous prétexte de la reconstitution de la Grande Syrie historique démantelée par les accords Sykes-Picot après la chute de l’empire Ottoman qui en réalité sera aux mains de la Turquie, la Turquie ottomane d’Erdogan double allié des USA et d’Israel.
Jusqu’à quand va durer l’extermination méthodique des enfants palestiniens dont plus de 120 000 ont été tués ou gravement blessés ou disparus sous les décombres de leurs maisons ? Et si en est-il de l’état sanitaire et psychologiques des centaines de milliers d’autres ? Toutes ces manœuvres diplomatiques ne nous font pas oublier ce génocide toujours en cours ? Un génocide où les barbares se surpassent, ils les attirent vers les points de distribution de nourriture puis soldats israéliens et soldats américains responsables de la dite distribution les battent froidement en leur tirant dessus parfois même avec des canons
La Grande Syrie Historique
Par ailleurs, au delà des projets, des trahisons, des complots, de la résistance, de la soumission… des uns et des autres qu’en est-il de la Grande Syrie sur le plan purement historique ?
À propos, j’ouvre une petite parenthèse, au delà de qui a disparu ou qui va inévitablement disparaître dans ce Levant si souvent chahuté, je ne vois personne dans le Monde Arabe de ce 21e siècle en dehors de Sayyed Hassan Nasrallah laissant une trace positive, fédératrice autant que faire se peut et indélébile, je me devais de le préciser, fin de la parenthèse.
Tom Barrack, à la fois ambassadeur des USA en Turquie, émissaire de Trump en Syrie et occasionnellement au Liban, après sa déconvenue lors de sa dernière visite au Liban ce prétentieux d’origine libanaise n’hésite pas à menacer d’intégrer le Liban à la Syrie de HTS, d’abord cette déclaration n’est qu’un épouvantail sans effet, une menace aussi puérile que ridicule à l’image de son maître Trump comme si cela se ferait en appuyant sur un bouton, déjà qu’Israel ultra soutenu par les armadas de l’OTAN n’a pas pu prendre un mètre carré du Sud-Liban, en tout cas je suis satisfait de constater que la diplomatie US est toujours aussi superficielle et aussi inefficace, seuls les crimes et les massacres leurs siéent à merveille 
La Grande Syrie historique est d’abord une designation de nature purement géographique, en arabe on l’appelle « Bilad Al-Sham » (les pays de Damas), appellation qui a pour origine le Califat Ommeyyade, premier Califat étatique et un peu plus tard empirique, qui avait choisi Damas comme capitale avec des provinces telles que Alep, Hama et Homs, Palmyre, le Golan, la Galilée, la Cisjordanie, la totalité du Liban et le Nord de la Jordanie qui constituaient l’essentiel de Bilad Al-Sham.
Dans l’antiquité cette large entité politique n’a jamais réellement existé, bien que géographiquement elle était une réalité habité depuis des millénaires par des populations relativement homogènes toutes issues des cananéens qui dominaient le Croissant fertile, par contre politiquement elle a toujours été dépendante des autres empires au gré des invasions, essentiellement mésopotamien puis égyptien, perse, grec, romain, byzantins, croisés, mamelouk, seldjoukides, moghols, ottomans et enfin son morcellement et partage entre les deux empires coloniaux de l’époque anglais et français lors des accords Sykes-Picot (1919) créant des petits états vassaux de l’un ou de l’autre tout en créant dans son voisinage des nouveaux États comme entre autres l’Arabie Saoudite et plus tard les autres monarchies du Golfe persique.
La seule fois où la Grande Syrie historique a réellement existé, n’en déplaise à mes amis syriens, est sous le règne du prince du Mont-Liban Fakhr El-Dine II (probablement d’origine seldjoukide lointaine, son vrai nom étant Fakhr El-Dine Ben Qorqomaz) sous l’appellation du Grand-Liban bravant ainsi l’autorité de l’empire ottoman.
J’ai toujours fait partie, et je le serai toujours, de ceux qui croient que la Grande Syrie historique doit être reconstituée dans sa totalité, mais selon les règles de l’art et de l’Histoire car cela ne veut pas dire que les provinces libanaises ou palestiniennes sont des provinces vassales comme certains syriens le laissent entendre !
La dernière Grande Syrie qui a existé comme entité autonome l’a été entre 1590 et 1625 sous le règne du prince Fakhr-El-Dine Al-Maani II (1572 - 1635) natif du Mont-Liban et dont la capitale était Deir Al-Kamar (aujourd’hui village où le palais du dit prince est toujours conservé ainsi que d’autres bâtiments religieux et administratifs de l’époque).
L’émir Fakr El-Dine II et son palais
Ce prince courageux, dont les historiens se disputent toujours sa religion de naissance, avait aboli le confessionalisme qui est une malediction récurrente dans cette région du Monde, a vaincu l’occupant ottoman le 15 novembre 1623 lors de la fameuse bataille d’Anjar (dans la Bekaa près de l’actuelle frontière avec la Syrie) et a fait prisonnier le gouverneur ottoman de Damas.
Par la suite il a constitué un royaume allant côté Sud jusqu’à Aqaba au bord de la mer rouge et jusqu’à Al-‘Arich dans le Sinaï, jusqu’au Nord englobant la chaîne montagneuse du Taurus (aujourd’hui au Sud de la Turquie) et à l’Est jusqu’à Palmyre en passant par Damas !
Le Grand Liban tel que Fakhr El-Dine II l’avait légué à ses successeurs après avoir perdu à la fin de son règne le Sud de la Turquie, Palmyre, le Sud de la Palestine et la côte méditerranéenne de l’Est du Sinaï et le port d’Aqaba sur la mer rouge gardant malgré tout le Notd-Est de la Syrie, la Galilée et rive Est du Jourdain
Ce vaste royaume, où bien cette Grande Syrie historique ou Grand Liban, a connu sous son règne une période de paix et de prospérité unique dans l’Histoire du Levant !
Aussi, son alliance avec la Toscane (où il s’était exilé chez les Médicis entre 1614 et 1618) a favorisé l’épanouissement culturelle et artistique jusqu’au là interdits par les occupants ottomans qui ont aboli l’école tout en imposant les madrasa religieuses où on n’apprenait que le Coran selon une interprétation ottomane déformée et défigurée
Je ne m’attarderai pas plus longtemps sur la notion de « la Grande Syrie Historique » vaste sujet aux racines lointaines et aux développements aussi multiples et variés et souvent récupérée à de fins politiciennes.
Si je prends la peine de désigner« Liban + Syrie » par une abréviation je choisirai « Lirie » (première syllabe de Liban et la dernière de Syrie, en arabe ça donne « Lobya » cela fera rire les arabophones ) car phonétiquement elle me fait penser à « Lyrisme », le lyrisme « orphéelien » où au son d’une lyre les drames se succèdent aux drames dans les contrées levantines plusieurs fois millénaires sans pour autant les faire disparaître, et pour la partie recto « Lirie » me fait penser aussi à « Lira », nom commun des monnaies libanaise et syrienne, symbole scélérat des intérêts étriqués des uns et des autres où la connivence avec les ennemis devient la véritable monnaie courante.
Il me semble que la « Grande Lirie », grande par ses douloureuses contradictions, est notre destin à moins que sa nature perpétuellement funeste sonne l’éveil de ses victimes quelqu’ils soient, ou alors même une lueur d’espoir ne serait être permise par les dieux, par leurs messagers et leurs apôtres ?
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