Le mythe errant, ses crimes et la douloureuse, première partie: le mensonge devenu mythe

Soumis par Hayan Sidaoui le sam 30/12/2023 - 08:19

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Je suis parfaitement conscient de la longueur de cet article, mais il me semblait essentiel, surtout pour le public francophone, et même pour certains arabophones, de présenter le contexte historique autrement que dans les manuels occidentaux, parfois copiés par certains historiens arabes, où la perversion de la narration historique induit en erreur la majorité des européens, quant à leur compréhension du conflit israélo-arabe, et par conséquent altère leur jugement, tout en étant conscient que beaucoup d’autres parmi eux tiennent à la version propagandiste occidentalo-sioniste en connaissance de cause car attachés de manière viscérale au colonialisme et à ses « avantages » sans oublier les « génétiquement » racistes.


 

Je m’adresse donc aux porteurs de conscience et d’humanisme attachés aux principes du droit et de la justice.

Ensuite, il est tout aussi important de rappeler la naissance du sionisme et sa collision avec les colonialistes européens et plus tard avec l’impérialisme yankee.


 

Dans la deuxième partie je rendrai compte de la guerre qui se déroule à Gaza depuis presque trois mois ainsi que du pourtour politico-diplomatique de cette guerre, et pour finir, dans la troisième partie, plus personnelle, je donnerai ma propre analyse géopolitique et les éventuelles perspectives qui en découlent.


 

 


 

PREMIÈRE PARTIE: LE MENSONGE DEVENU MYTHE

 


 

Le mythe errant

 

 

Dans ce qui suit il ne faut surtout pas croire, même si j’apporte quelques corrections historiques, que je vise le judaïsme, loin s’en faut, je ne cherche qu’à élucider l’apparition puis la fonction du sionisme en tant que courant politico-économico-financier sans aucune idéologie ni religiosité proprement dites, c’est une arme du colonialisme ou du néocolonialisme occidental suite à ce qu’on a appelé à tort au 19 ème et au 20 ème siècles la « décolonisation », une pseudo « décolonisation » avec son lot de fausses indépendances en Afrique comme en Asie et même en Amérique du Sud.


 

Les guerres arabo-israéliennes n’ont jamais été des guerre de religions même si le sionisme soutenu par le rouleau compresseur propagandiste de l’Occident, s’obstine à le faire croire, l’OLP qui a déclenché dans les années 1960 de manière officielle et organisée la lutte au nom des palestiniens opprimés dans leur propre pays, était une organisation laïque penchant même à gauche avec ses trois principales composantes historiques, le FPLP de Georges Habache, le FDLP de Nayef Hawatmeh, tous deux issus de familles chrétiennes de Cisjordanie et le Fatah de Yasser Arafat qui fut désigné chef de l’OLP. 

 

 

Même de nos jours, où la résistance palestinienne est à forte coloration musulmane, bien que les résistants chrétiens ne soient pas en reste, jamais vous entendrez une seule déclaration ou un seul discours d’aucun des chefs et des cadres des mouvements de résistances arabes où il s’en prenne aux juifs, bien au contraire, ils ne s’en prennent qu’au sionisme et à ses parents occidentaux. D’ailleurs bon nombre de juifs, même s’ils sont minoritaires ils ont le mérite d’exister, à travers le Monde soutiennent les palestiniens et certains parmi eux sont contre le principe même d’un État juif, ceux là ne sont pas négligés par les chefs et les cadres des mouvements de résistance arabes au sionisme, musulmans comme chrétiens, et pour lesquels ils ont une grande admiration et une véritable reconnaissance.

 

 

 


L’antiquité, fausse racine de ce qu’on apelle l’État d’Isarël

 

 

Il est des mythes qui nous interrogent sur l’essence même de leur apparition, le moins qu’on puisse dire est qu’ils nous rendent, par le mode de leur fonctionnement, dubitatifs quant à leur raison d’être. Il en est d’autres plus évidents quant aux circonstances de leur émergence, peu importe si on les approuve ou pas, peu importe si on y est sensible ou pas, il n’en demeure pas moins qu’ils représentent une réponse, juste ou fausse là n’est pas le sujet, à des vrais interrogations sociales légitimes et justifiées, et là nous sommes au cœur du débat qui oppose croyance et athéisme ou encore religion étatique et laïcité, ce débat n’étant pas non plus le sujet de ce texte, toutefois cette introduction, je l’espère, rendra aux lecteurs cette lecture plus abordable quant à leur capacité d’accepter la critique de certaines de leurs certitudes.

 

 

De quoi ce texte traitera sinon de vie et de mort mais sans aucune connotation mystique ou miraculeusement céleste, je laisse cette besogne aux professionnels de la théologie me contentant de rester très terre à terre traitant des choses intelligibles, visibles, palpables et vécues en m’appuyant sur des faits réels et évidents.


 

Dans l’antiquité toutes les mythologies n’avaient pour objet que de répondre aux interrogations des humains face aux choses qui leur sont incompréhensibles, la première et la plus importante de leurs interrogations, et cela pendant des millénaires et par ailleurs toujours la nôtre aujourd’hui, est la mort et son après.


 

Cette préoccupation, propre à l’humain, quoique légitime présente un inconvénient majeur, je cite le laïc Antoun Saadé le fondateur du pansyrianisme (nationalisme syrien qui englobe tous les pays actuels du Levant) : « Les hommes se soucient tellement du Ciel qu’ils en oublient la Terre »!


 

L’enjeu que pose l’opposition entre la vie et la mort, mort fatale, choisie ou imposée, n’est finalement que celui de la condition humaine avec comme enjeu la Liberté et comme arbitre la Justice !

 

 

Habituellement je ne fais pas d’introduction pour mes propres articles, cette fois-ci j’ai choisi d’en faire pour relativiser l’appréciation, parfois exagérée et d’autres fois minimisée, de certains évènements où la notion de défaite ou de victoire, ou même celles de la liberté ou de la justice, ou encore de la croyance ou l’incroyance religieuse, sont vite habillées de subjectivité et d’enthousiasme irrationnel, or le bon sens nous impose d’aller au-delà des idées préconçues galvaudées, pourtant courantes et adoptées par la majorité sans réflexion personnelle préalable, alors, quoi de mieux pour illustrer mes propos que d’essayer, autant que faire se peut, de prendre à témoin de manière cartésienne sur ce qui se passe en Palestine depuis 75 ans et même plus.


 

 

 

Le juif errant

 

 

Avant de traiter de questions purement géopolitiques il est important de rappeler au préalable quelques données historiques, même succinctement, qui permettraient de re situer dans son contexte réel l’émergence d’un mythe et ses développements ultérieurs à travers les siècles.

 

 

« Le juif errant » est une philosophie qui porte une certaine moralité et un humanisme évident, le sionisme en a fait un mythe sans queue ni tête en usant d’artifices, de mensonges jusqu’à falsifier l’Histoire dans un but purement mercantile. Autant les mythologies des civilisations de la haute antiquité avaient pour objectif d’essayer de rendre, avec très peu de connaissances, l’Univers intelligible pour l’humain, de construire des sociétés prospères, de trouver un sens à la Justice le tout en aspirant au progrès dans le sens premier du terme, parfois avec justesse et d’autres fois, même souvent, avec maladresse, autant le mythe du juif errant est devenue une perversion de faits historiques, qui eux sont réels.


 

Les hébreux, pas encore juifs, avaient quitté l’Egypte pour des raisons purement politiques, sont devenus en quelques sortes des apatrides. Il s’agissait d’une poignée de personnes qui fuyaient la colère de Ramsès II (1304 av J.C. - 1213 av J.C.) avec lequel Moïse, enfant trouvé, adopté par le Pharaon dès son plus jeune âge avait un sérieux différent.

Il s’agissait donc de quelques personnes, opposées politiquement au pouvoir du pharaon égyptien qui cherchaient une terre d’accueil pour éviter les persécutions voire leur exécution. Je dis bien une terre d’accueil et non pas une terre à accaparer. La Terre Promise, notion apparue, paraît-il, lors de leur errance dans le désert du Sinaï, n’était pas définie ni nommée, c’était donc une destination inconnue que les hébreux errants cherchaient pour s’y mettre à l’abri. Il n’a jamais été question au préalable de la Palestine que le sionisme l’a qualifiée 3100 plus tard, de manière abusive sans argument historique, de « terre sans peuple pour un peuple sans terre », une formule aussi grotesque que fausse alors que cette région du Monde qu’on appelle aujourd’hui le Levant (Palestine, Liban, Syrie, Irak) était à cette époque la plus peuplée de la planète et aussi la plus développée.


 

Dès lors quoi de plus normal que de chercher à s’installer sur la première terre fertile qu’ils rencontrèrent après leur longue errance dans un désert (les 40 ans d’errance dans le Sinaï sont contestées par beaucoup d’historiens, en réalité cette errance était beaucoup plus courte, quelques mois tout au plus).

Cette « Terre Promise » trouvée sur le chemin de l’exode changea leur destinée car y trouvèrent un peuple local accueillant et bienveillant. Un peuple, les philistins, qui ont colonisé cette terre verte et fertile depuis la fin du quatrième millénaire avant J.C. soit plus de deux millénaires avant l’arrivée des hébreux.

 

 

Ces derniers étaient d’autant mieux accueillis qu’ils n’arrivèrent pas en Palestine les mains vides. Ils avaient dans leurs « bagages » dix commandements à la vocation civilisatrice et humaniste porteurs de paix et de justice entre les hommes.


 

Or donc, les hébreux venus d’Égypte n’étaient pas sémites, des chercheurs et des historiens des plus sérieux et des plus compétents leur prêtent des origines nubiennes (l’actuel Nord du Soudan, l’actuel Nord de l’Éthiopie et l’actuel Sud de l’Egypte).

 

 

 

 

Le sémitisme étant propre au Croissant fertile, tous les peuples qui y habitaient et qui habitent encore entre la chaîne de Montagne le Zargos (frontière entre l’actuel Irak et l’actuel Iran) à l’Est, la Méditerranée et le Sinaï à l’Ouest, l’Anatolie au Nord et la mer des Arabes au Sud de la péninsule arabique au Sud étaient exclusivement sémitiques, ce sont les mésopotamiens babyloniens mais aussi les tribus nomades dans le désert de la péninsule arabique, les akkadiens, les chaldéens, les araméens, les cananéens etc… (les envahisseurs assyriens venus du Nord de l’actuel Irak sont à exclure car étaient aryens).

Une des supercheries du sionisme est de faire croire que les cananéens (dont sont issues les phéniciens et les philistins entre autres) soient des « israélites » alors qu’ils n’ont aucun point commun et encore moins une origine commune et pour cause les peuples de Canaan existaient dans le Croissant Fertile bien avant l’arrivée des hébreux et l’apparition du judaïsme, les cananéens comme les akkadiens, les chaldéens, les araméens, les phéniciens, les philistins et assimilés avaient tous adopté le Panthéon mésopotamien-babylonien avec des déclinaisons locales certes mais le principal dieu eu babylonien Marduk, que les phéniciens par exemple appelait Baal, était le dieu de tous les peuples et tribus du Croissant fertile.

 

Les philistins, ancêtres des actuels palestiniens, contrairement à ce que dit les historiens inféodés à la propagande occidentalo-sioniste ne sont pas originaires de la mer d’Égée limitant la Philistine à l’actuelle bande de Gaza en plus d’une petite partie de l’Est du Sinaï ! En réalité c’est un peuple originaire de la côte Nord-Est de la peninsule arabique, limitrophe de la

mésopotamie par son Sud et se sont installés en Palestine (Philistine) 2000 ans environ avant l’arrivée des hébreux. Quiconque voudrait en débattre je serai à sa disposition avec à l’appui crédits archeologiques et historiques. 
 

Les hébreux fraîchement arrivés au Levant n’ont pas manqué de développer leur nouvelle religion monothéiste en s’enrichissant de la mythologie locale, sans vouloir rentrer dans un débat théologique je ne citerai que quelques exemples; dans l’ancien testament, la genèse, le déluge, le livre de Job, les notions du paradis de l’enfer sont des légendes sumériennes (fondation d’Ur et d’Uruk 3500 av J.C. apparition du pouvoir central, de la religion étatique,de l’urbanisme et de la hiérarchisation de la société, les quatre éléments fondateurs de la civilisation), pour plus de détail je conseille la lecture de l’Histoire commence à Sumer » de Samuel Noah Kramer et Babylone et la Bible de Jean Botéro (Sumer étant la première civilisation connue à jour dont le berceau était la Mésopotamie, civilisation disparue au bout de 200 ans dans des circonstances qui nous sont toujours inconnues), les akkadiens, fondation de la première Babylone (2200 av J.C.) qui leur avaient succédé après une longue période trouble et agité suite à l’arrivée des envahisseurs assyriens, avait adopté l’essentiel de leur mythologie).

 


 

Un certain juif italo-russe du nom de Adyah Gurevitch (1907-1975) qui se donna le surnom de Gur Horon (divinité cananéenne de la vile d’Ougarit en Phénicie intérieure), initia la supercherie de l’idée falsifiée des origines cananéennes des hébreux jusqu’à en faire un parti politique, « le sionsime nationaliste », avec une idéologie mélangeant le judaïsme traditionnel et le néo paganisme, ce mouvement politique donna naissance à la légende « le grand Israël du Nil à l’Euphrate », « Grand Israël » dont personne jusqu’alors n’avait entendu parlé !


 

Les hébreux et les cananéens sont deux ethnies foncièrement distinctes aussi bien sur le plan culturel que sur le plan racial. J’en parle de cette épisode, parmi beaucoup d’autres, pour montrer comment le sionisme fabrique ses fausses légendes pour s’octroyer une fausse Histoire, encouragé par le colonialisme occidentale pour des fins purement mercantiles.


 

Donc, les cananéens, sont les ancêtres des peuples arabes de l’ensemble du Croissant Fertile (« arabe » étant une nomination géopolitique et nom pas raciale, les arabes originaux sont les nomades de la péninsule arabique, les arabes de nos jours ont des origines raciales variées qui correspondent à tous les peuples sui ont habité le Croissant Fertile depuis 5500 et l’apparition de la civilisation). D’ailleurs on dit que la langue arabe et l’hébreu sont des langues cousines toutes les deux issues du cananéens, ce qui est faux et archi faux, si la langue arabe est effectivement une modernisation de la langue cananéenne qui elle même est une évolution de la langue babylonienne, l’hébreu est un mélange de la langue nubienne, de la langue de l’Egypte antique qui s’est développée après l’arrivée des hébreux en Philistine en s’enrichissant du cananéen, le cananéen étant la langue dominante à l’époque au Levant et dans tout le Croissant Fertile.


 

Les peuples du Croissant Fertile sont sémites et parlaient des langues toutes sémites ce qui n’est pas le cas des hébreux immigrés de l’Egypte antique.


 


 

La Palestine, de l’antiquité jusqu’à la chute de l’empire ottoman

 

 

La Palestine lors des trois millénaires avant J.C., malgré une autonomie constante comme la plupart des provinces levantines, d’abord phéniciennes au Nord et philistine au Sud, en tant que cités-États plus ou moins unies ou fédérées, appartenaient par la suite aux empires dominants, tantôt égyptien, tantôt hittites, assyrien et surtout babylonien lors du deuxième et premier millénaire av J.C. puis le royaume nabatéen, l’empire d’Alexandre le Grand, l’empire romain et enfin l’empire Ottoman, la suite n’était autre que le vicieux et criminel partage entre les deux grands empires coloniaux de l’époque, l’Angleterre et la France, suite aux accords Sykes-Picot de 1919 après la chute de l’Empire Ottoman autre empire colonial tout autant étranger au Croissant Fertile que le sont les empires anglais et français.


 

Les hébreux, installés donc en Palestine, ou en Philistine, tout comme le peuple d’origine des philistins, s’accommodait donc de la domination de ces empires se consacrant au commerce en harmonie avec ces empires dominants, accommodation logique pour les petites minorités qui cohabitaient avec une majorité attachée à son paganisme de l’époque. Toujours est-il qu’il n’a jamais été question d’une entité indépendante ou d’un royaume autonome.


 

 

 

 

 

Le « roi » Salomon (970 av.J.C. - 931 av.J.C.) et le « Temple »


 

Salomon, fils de David soi-disant premier roi d’Israel selon une légende fabriquée de toutes pièces, n’a jamais été le roi d’Israël, pour deux raisons, la première, la nomination « Israël » n’existait pas à l’époque puisqu’il s’agissait de deux sous-provinces de la Judée et de la Samarie, la seconde ce n’était pas un royaume proprement dit car sous domination mésopotamienne , il s’agissait donc de la Judée et de la Samarie, deux petits districts qui jouissaient d’une autonomie administrative. Les nominations Judée et Samarie sont apparues avec l’apparition au pouvoir local autonome de David, père de Salomon, cette terre s’appelait la province d’Orchalim de son nom cananéen (Jérusalem, en arabe Al-Qods), et jamais « le royaume d’Israël », faisant partie intégrante de la Palestine, en cananéen et en arabe « philistine » ou le pays des philistins (civilisation antique contemporaine de l’ancienne mésopotamien de l’âge de bronze ancien levantin), depuis 4500 ans, soit 1800 ans avant l’arrivée des hébreux.



 

La première fois, peut-être car comme pour le reste nous n’avons aucune preuve archéologique sinon des écrits tardifs d’historiens juifs , je dis bien peut-être, le terme Israël est apparue comme province ce n’est après la mort de Salomon suite à une guerre entre deux clans juifs, la Samarie, devenue exclusivement juive aurait pris le nom d’Isarël et de manière éphémère, alors que la population de la Judée est restée mixte. En tout cas, contrairement à ce que le sionisme affirme à l’époque de David il n’y a jamais eu de « royaume d’Israël ». Israël étant le nom hébraïque donné au patriarche Jacob fils d’Isaac et petit fils d’Abraham, Tous reconnus par les trois monothéismes et sont antérieurs de plus de 2000 ans à l’arrivée des hébreux en Palestine, d’ailleurs, avant leur arrivée en Palestine les hébreux connaissaient ni le prénom d’Isaac, ou Ishaac en arabe, ni celui d’Abraham, ou Ibrahim en arabe qui sont des mésopotamiens sémites, deux prénoms qui existe encore de nos jours chez les arabes musulmans comme chrétiens tout comme le prénom Jacob ou Yaacoub en arabe. « Isaac père des enfants d’Israël est une autre supercherie sans fondement historique. Pire, les 12 tribus d’Isarël issues des 12 enfants de Jacob est une pure affabulation sortie de l’imagination de quelques rabbins falsificateurs.

 

 

Versets coraniques affirmant que Abraham, ses enfants et ses perits enfants sont sémites et leurs légendes existaient déjà bien longtemps avant l’arrivée des hébreux qui ont été adopté et qui ont adopté plus d’une tradition et plus d’une légende propres au Croissant fertile

(Une remarque: dans le dernier verset ci-dessus le mot « esclaves » est une traduction littérale de l’arabe qui peut prêter à confusion, il est courant de désigner les croyants comme étant « Ibad Allah », Ibad voulant dire escalves alors le véritable sens est « adorateurs de Dieu ») 


 

En réalité le judaïsme, comme je l’avais signalé plus haut, pour se développer il s’est enrichi des traditions et de la mythologie locales. Voilà ce que le Coran dit à propos du prophète Jacob et de ses enfants où il est clairement dit que Dieu avait donné Jacob aux juifs, ce qui veut dire qui leurs avaient été inconnus avant leurs arrivés en Palestine.


Salomon était connu par sa sagesse (en arabe Soulaymane Al-Hakim) et reconnu comme tel aussi bien dans les évangiles que dans le Coran, bien qu’il était juif  il était le «roi », « gouverneur étant le terme approprié, autonome de tous les palestiniens où les juifs n’étaient qu’une petite minorité. Il a fondé une dynastie locale qui demeura à la tête du pouvoir autonome, et non pas indépendant, qui se limitait à l’actuel Cisjordanie jusqu’à l’avènement de l’empire romain au Levant qui avait mis fin à l’autonomie de cette province.


 

Aussi, Salomon, roi de tous les palestiniens païens comme monothéistes n’a jamais construit un Temple malgré les affirmations de version hébraïque de la Bible (faudrait se pencher sur la traduction du texte original pour affirmer ou pas s’il s’agissait vraiment d’un temple), bien que des temples divers et variés existaient à l’époque, il habitait le palais de son père David dont la partie basse l’actuel « mur de lamentations » en était le soubassement et jamais toute la hauteur du mur actuel. Salomon reconnu pour sa grande sagesse (voir le « jugement de Salomon »), son lieu de résidence était devenu un lieu de pèlerinage pour juifs et non juifs où n’importe quel sujet pouvait venir présenter ses doléances mais jamais pour y prier.


 

Je défie quiconque de présenter un crédit archéologique prouvant de manière irréfutable la construction de ce prétendu Temple. Nous n’avons à ce jour que des dessins théoriques prétendant reconstituer le « Temple » tel qu’il était ! D’ailleurs les manuscrits trouvés sous l’esplanade des mosquées à Jérusalem lors des fouilles des années soixante-dix du siècle dernier ont été saisis par les autorités israéliennes et classés secrets d’État pour la plupart des documents antiques trouvés. Il en est de même pour les manuscrits exhumés sur les rives de la mer Morte dans les années 1950 où seuls quelques manuscrits ont été divulgués sur les 970 trouvés lors des fouilles. Ces saisies et leur classement comme secrets d’État sont de notoriété publique et connus du Monde des archéologues et des historiens et aussi d’un certain public.

Il y a eu des époques où les musulmans allaient aussi se recueillir devant le mur des lamentations à côté des juifs en souvenir de Saloman le Sage cité dans le Coran comme étant un prophète.

 

Reconstitutions imaginaires


 
 

 

Cela étant dit, au cas où il y avait à l’emplacement actuel de l’esplanade des mosquées un Temple juif (le 1er palais détruit par Nabuchodonosor en 570 av JC. et le second par les romains en 70 av J.C.) nous attendons des preuves archéologiques et non pas des dessins sortis tout droit de l’imagination de leurs auteurs.


 

Si depuis 1948 les juifs sionistes réclament de construire le 3e « Temple » à la place de la mosquée Al-Aqsa pourquoi aucun juif de l’avait réclamé entre 70 av J.C. et la construction de la mosquée par les omeyyades 9 siècles plus tard alors que les juifs arabes étaient des sujets privilégiés dans l’empire omeyyade à un tel point que certains avaient de très hautes fonctions dans l’administration du Califat ?! Pourquoi entre 70 av J.C. et l’apparition du sionisme plus de 21 siècles plus tard cette question n’a jamais été soulevée sinon par quelques illuminés khazars professionnels du mensonge et des falsifications historiques et encore que très rarement ?!

 


Plusieurs chercheurs de différentes nationalités (français, anglais, allemands, américains…) se sont penchés sur ce dossier pendant des années, voilà leur conclusion unanime publiée par le magazine « ça m’intéresse » :

Tabernacle

 

 

Sans preuve archéologique irréfutable, qui n’est jamais apparue pendant presque 2100 ans je suis forcé à conclure, comme la majorité des chercheurs de différentes nationalités, qu’il n’y a jamais eu de temple juif à l’emplacement de l’esplanade actuelle des mosquées. Des temples juifs il y en avait à Jérusalem et ailleurs mais celui de Salomon sur l’emplacement réclamé par les sionistes n’est, jusqu’à preuve du contraire, qu’une légende de l’ancien testament ou de la Bible hébraïque avec la remarque suivante : En cananéen le vocable « Bayt » ou « Beit » signifiait à la fois temple et maison, de nos jours en arabe comme en hébreux « Bayt » signifie maison.


 

 

L’épisode biblique d’un échange entre David et Samuel


 

Un dernier argument concernant la non existence du prétendu temple: Étant moi même architecte, historien de l’architecture de l’antiquité et philologue et ayant pratiqué dans le cadre de l’EPHE la discipline dite « archéologie biblique », un passage a attiré mon attention. L’ancien testament nous raconte que Samuel catastrophé accourut prévenir David : « … David il faut que tu vienne vite sinon ils vont s’entretuer », ce que à quoi David répondit : « dans ce cas il faut que tu me remplace pour fermer la porte … », étant encore à l’âge de bronze tardif il n’y avait pas de serrure (apparue plus tard au l’âge de fer) alors on fermait les portes de l’intérieur avec une traverse en bois.

Or à ma connaissance un roi ou un prince ou un gouverneur habite un palais et non pas un Temple, les temples étant habités par des prêtres. C’est de toute évidence une supercherie historique inventée par le sionisme.


 

Un autre exemple, parmi une multitude d’autres, de falsifications organisées et plus ou moins officielles. Un antiquaire de Jérusalem du nom de Oded Golan a présenté en 2002 deux pièces archéologiques, un ossuaire qui remontrait à l’époque de Jésus supposé contenir les ossements de l’apôtre Jacques avec une inscription « Jacques fils de Joseph frère de Jésus » et, c’est la où ça devient intéressant, un tablette en cunéiforme datant, selon le faussaire, de l’époque babylonienne de la fin de période du bronze moyen (soit vers 1000 av. J.C.) qui évoque le Temple de Salomon et le royaume d’Israël. Un professeur de l’université Ben Gourion a découvert la supercherie car il s’agissait de fausses pièces, ensuite ce Golan se fait juger par un tribunal israélien en 2003 où il a été condamné à une peine de prison, puis miraculeusement relaxé par le même juge qui l’avait condamné sous le prétexte hallucinant digne d’un vaudeville: « si on ne peut pas prouver l’authenticité de ces deux pièces on ne peut pas non plus prouver qu’elles sont fausses »!

Ensuite on a désigné en 2004 une commission composée de 14 chercheurs et experts (géologues, archéologues, historiens, spécialistes des langues anciennes…), après étude des deux pièces en question la commission a donné son verdict à l’unanimité : « si les support en pierre datent bien des époques avancées par l’antiquaire les inscriptions par contre sont récentes, il s’agit bel et bien de faux ». Ce verdict scientifique n’a trop ému la justice israélienne qui n’a pas voulu rejuger Golan qui est donc toujours relaxé !

 

Faussaire


 

Si nous savons dans quels contextes, et de manières précises, dans les mquels ont été rédigés et rassemblés les écrits tels que les évangiles et le Coran nous n’en savons rien concernant l’ancien testament et le chapitre qui nous intéresse « le livre des rois » sinon quelques vagues hypothèses.


 

En conclusion: les hébreux ne sont pas sémites, le royaume d’Israël n’a jamais existé en tant que tel, la parenthèse de Salomon et de sa dynastie ne régnaient pas sur un royaume indépendant mais sur une province semi-autonome où les hébreux devenus juifs étaient largement minoritaires.

Le judaïsme n’est pas un peuple ou une nation mais une religion toujours largement minoritaire dans le monde (de nos jours ils sont moins de 16 millions dont seulement 400 à 500 000 vivaient au Levant avant 1948 (La Grande Syrie historique ou « bilad Al-Sham) qui englobait l’actuelle Syrie, la Jordanie, le Liban et la Palestine pendant plus de 4000 ans).


 

Tous les autres juifs sont de race aryenne ou slave, comment trois races foncièrement différentes peuvent en former une seule qui plus est devient une nation ? C’est le summum de l’aberration que de le prétendre ! Quels sont les points communs, de point de vue raciale, entre un juif de Djerba et un juif de Géorgie ou entre un juif du Yémen et un juif polonais ou ukrainien, ou entre un juif algérien ou andalous et un juif russe ou encore entre un falasha (juif éthiopien) et un juif anglais ou allemand ?! Cette supercherie d’une race unique et d’une nation juive sémite n’est apparue qu’avec le sionsime il y a 127 ans alors qu’entre l’exode des hébreux d’Egypte et l’avènement du sionisme en 1896 personne n’en a entendu parler à commencer par les juifs eux-mêmes !


 

Un dernier exemple de supercherie sioniste: l’étoile de David. Cette étoile était un symbole assyrien et existait déjà 1500 ans avant l’arrivée des hébreux en Palestine ou en Philistine, soit vers 2800 av J.C.

Les assyriens, qui avaient donc envahi le Nord de la Mésopotamie puis l’ensemble du Croissant Fertile avant que la seconde Babylone les déloge, ont classifié les trois formes géométriques primaires en donnant à chacun d’eux une signification symbolique. Le Carré représentant l’immobilisme, le cercle représentant « le surplace » car il tourne incessamment sur lui-même et le triangle équilatéral représentant le dynamisme et le mouvement car, selon eux, il avance en rebondissant sur ses pointes. Les deux triangles équilatéraux enchevêtrés représentaient pour les assyriens le mouvement perpétuel et symbolisait pour eux l’expansion sans fin.

Ce symbole des deux triangles enchevêtrés a été utilisé depuis la haute antiquité par plusieurs civilisations, assyriens, hittites… et plus tard arméniens, un symbole qui n’a aucune connotation religieuse. Si les juifs installés en Palestine l’avait adopté comme élément ornemental, comme ils en ont adopté d’autres, c’est parce que ils n’avaient aucune tradition architecturale, il était loin d’être leur symbole identitaire attitré. Ce sont les khazars, originaires de la région située entre la mer Caspienne et la mer Noire, d’où étaient aussi originaire les assyriens (un hasard?) , qui ont instauré l’étoile assyrienne comme symbole nationale et l’ont appelé « étoile de David », ce que David ignorait … comme il ignorait le drapeau de actuel entité sioniste qu’on appose  pourtant sur toutes les cartes contemporaines de l’antiquité du Levant.

 

 

 

D’ailleurs toutes ces supercheries, toutes ces falsifications historiques, toutes les violences incessamment répétées sont les œuvres des khazars. Ils ont même leur judaïsme à eux en plaçant leur Talmud, manuel pour apprentis criminels, au dessus de la Torah et de la bible.

Tous les fondateurs de ce qu’on appelle de manière usurpée « l’État d’Israël » sont khazars, ils sont étrangers au Levant comme le sont tous les premiers ministres israéliens qui se sont succédés depuis 1948, et aussi comme l’étaient les organisations terroristes juives qui massacraient les palestiniens entre 1920 et 1948 (les haganah, Lehi, Irgoun), massacres qui n’ont jamais cessé depuis ! Ce sont aussi les khazars qui ont inventé et utilisé la croix gammée bien avant l’apparition du nazisme et qui est un autre symbole signifiant le dynamisme et le mouvement perpétuel.


 

De nos jours, 7% à 12% de l’ensemble des juifs sont d’origine sémite, des sémites judaïsés à travers les siècles, tous les autres ne le sont pas ! Par contre 100% des arabes sont sémites, encore une supercherie taille XXL !


 

Les sceptiques concernant mes affirmations peuvent toujours en discuter avec des juifs non sionistes et opposés depuis toujours à la création de ce qu’on appelle abusivement « l’État d’Israël » qui n’a ni racine historique ni racine géographique. Certains ordres de rabbins new yorkais ultra orthodoxes refusent l’existence d’un État israélien et ne rate pas une occasion pour brûler en public le drapeau artificiel de l’entité sioniste, ils ne le font pas par un excès d’amour pour les palestiniens mais pour des raisons purement religieuses: selon eux seul le Messie pourra désigner la Terre Promise après son apparition. Voyez-vous, Dieu, ou Yahvé en judaïsme, n’a jamais soufflé à Moïse pendant son errance dans le desert du Sinaï que la Terre Promise est la Palestine.


 

La seule certitude archéologique que nous avons est qu’il y a un peu plus de 2000 ans il y avait à l’emplacement de l’actuelle esplanade des mosquées un temple romain circulaire.


 

Cela étant dit, à supposer que cette aberration de religion-race-nation soit réelle, supposons aussi que « l’État d’Israël » est un droit céleste sur la Terre de Palestine, ce qui ne l’est pas mais comme dit le proverbe arabe « suivons le menteur jusqu’à la porte de sa maison », donc à supposer que cette supercherie n’en soit pas une, justifie-t-elle pour autant 75 ans de massacres et d’une politique génocidaire sur une population innocente et pacifique comme l’étaient les palestiniens avant 1948 ?! Et au-delà justifie-t-elle les visées expansionnistes sur tout le Proche-Orient prétextant la légende fabriquée du « Grand Israël », du Nil à l’Euphrate, qui n’a aucun fondement historique ?! De surcroît sous prétexte de croyance en Dieu ?


 

Lors de la guerre de 2014, l’entité sioniste qui occupe la Palestine avait déjà visé de manière méthodique les enfants de Gaza en usant de massacres froidement planifiés et froidement exécutés, à l’époque j’avais écrit ceci :

 

Le juif errant

Publié à l’époque sur le site « Le Monde » des meutes de juifs sionsites sont venus le critiquer… l’un d’eux avec un nom russe avait mis ce commentaire : « tu as raison mais c’est comme ça, la place des palestiniens est en Jordanie, pas de place pour eux en Palestine… »! « qui vivra verra qui vivra et où vivra » j’avais brièvement répondu.


 


 

L’apparition du sionisme et sa fonction première


 

Le sionisme n’est pas juif. Le sionisme est un courant politco-militairo-financier fondée en 1896 par Theodor Herzel (1860-1904) juif non croyant et sujet de l’empire austro-hongrois. Courant idéologique basé sur des « données historiques » falsifiées ou même inventées de toutes pièces, mouvement particulièrement encouragé par l’empire coloniale britannique en pleine révolution industrielle. Encouragements politiques et soutien financier massif.

Le sionisme apparaît dans une période où les empires européens sont en plein décrépitude, mouvements sociaux de grande ampleur, vraie fausse décolonisation des colonies européennes en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, bien que décolonisation déguisée ou partielle non avouée elle porta cependant un coup aux économies des empires coloniaux européens ce qui préparait déjà la première guerre mondiale.

Parallèlement, la découverte du pétrole au Proche-Orient, alors sous domination ottomane, dès les années 1890, soit six ans avant l’apparition du sionisme (quel hasard!!) aiguisa les convoitises de l’empire britannique qui en avait grandement besoin pour sa révolution industrielle, d’où la paternité anglaise enthousiaste du sionisme pour ne pas dire que ce mouvement à l’idéologie absurde ne soit simplement une invention britannique pour mettre la main sur les richesses du Levant (voire la promesse du Lord Balfour du 2 novembre 1917).


 

Dès 1912, alors que l’empire ottoman est en pleine agonie, plusieurs États européens fondent la Turkish petrolium comapany à coups de gros investissement (tout le Levant et ses champs pétroliers étant sous domination ottomane), ensuite en 1927, alors que l’empire ottoman n’est plus, fut construit le premier oléoduc entre les champs pétroliers de Mossoul en Irak et la Méditerranée.

Quelques années plus tart, peu de temps après la dislocation de l’empire ottoman les deux empires coloniaux majeures, l’Angleterre et la France, signèrent les accords de Sykes-Picot (1919), partageant les provinces arabes de l’ex empire ottoman en traçant des frontières artificielles créant ainsi des petits États tout autant artificiels en fonction de leur partage des richesses de telle ou telle province, c’est l’apparition de ce qu’on appelle les monarchies du Golfe persique, la monarchie irakienne etc… le démantèlement de la Grande Syrie et surtout l’entérinement des visées sionistes, en réalité britanniques, en organisant déjà la migration des juifs d’Europe vers la Palestine dès 1920.


 

Sans rentrer trop dans les détails pour ne pas trop allonger cet article, le sionisme n’est en réalité que le masque qui voile un nouveau genre de colonisation dans le but de mettre la main sur les richesses du Levant, l’État juif n’étant en soi qu’un détail faisant office d’outil colonial.

La suite n’a été qu’une succession d’événements dramatiques, violence, spoliation, appauvrissement et déplacements forcés des populations locales… dès 1920 des groupuscules juifs sionistes classés terroristes par l’empire britannique lui-même, le Haganah, le Lehi, l’Irgoun (dont sont issus plus tard deux premiers ministres israéliens les sinistres Menhem Beguin et Ishaac Shamir deux grands criminels contre l’humanité responsables entre autre des massacres de Sabra et Chatilla et de Qana 1 et Qana 2).

Ces trois groupuscules, pourtant classés terroristes par les britanniques, avaient les mains libres pour organiser des opérations punitives contre les populations palestiniennes et aussi contre les populations du Sud-Liban (voir les 7 villages libanais occupés par l’entité sioniste depuis 1948) où saccages et exécutions arbitraires sont devenus le pain quotidien des villageois palestiniens, et à un degré moindre libanais, musulmans comme chrétiens.


 

Ce qu’on appelle la Nakba de 1948 avait en réalité déjà commencé en 1920, la cause palestinienne et le conflit latent et interminable israélo-arabe ne date pas d’hier, il a commencé en 1920 et perdure jusqu’à ce jour de manière ininterrompue et sous différentes formes, le sionisme n’étant que le bras armé du néo-colonialisme d’abord européen puis devenu américain dès les années soixante du 20e siècle.


 

Enfin, avant l’avènement du sionisme, musulmans, chrétiens et juifs du Monde arabe, du Golfe jusqu’à l’Andalousie vivaient ensemble en bonne harmonie et en bonne intelligence, bon nombre des vizirs de plus d’un Calife étaient juifs ou chrétiens, et bon nombre de juifs se sont battus à côté des musulmans contre les croisés et plus tard lors de la « reconquista » espagnole.


 

Le fait qu’aujourd’hui un certain nombre de juifs soutiennent les palestiniens où certains vont même jusqu’à scander « à mort Israël » n’étonne que les lobotomisés par la propagande colonialiste qui sévit en Europe depuis plus de 120 ans !


 

En conclusion quand les américains et leurs valets européens affirment « Israël a le droit de se défendre », en réalité c’est une manière détournée de dire « Israël a le droit de défendre nos intérêts économiques », intérêts économiques au demeurant illégitimes, peu importe qui vit et qui meurt du moment où ils arrivent à leurs fins !


 


Déluge d’Al-Aqsa


 

Ce n’est qu’un épisode parmi des dizaines d’autres depuis 75 ans. Cette guerre à laquelle nous assistons aujourd’hui a commencé en 1948, voire dans les années 1920. Cependant ce dernier épisode est beaucoup plus long que les précédents puisqu’il avait commencé en mai 2021 avec l’opération l’épée d’Al-Qods où pour la première fois la résistance palestinienne, mieux entraînée et mieux équipée qu’auparavant notamment grâce à son rapprochement de l’Iran et du Hezbollah, avait déjà mis à mal la sécurité de l’entité sioniste qui occupe la Palestine.


 

Ce thème sera l’objet de la deuxième partie de cet article que je publierai dans quelques jours.  En attendant et pour rafraîchir la mémoire de certains sur ce qui s’était passé en mai 2021 voilà le lien pour deux articles que j’avais publiés lors de l’opération « Épée d’Al-Qods ».


 

Avant de terminera cette première partie j’ouvre une parenthèse, les diplomates occidentaux n’ont jamais autant visité le Liban que lors de ces derniers trois mois offrant au Hezbollah un marché pour qu’il ne participe pas aux combats en cours ! Peine perdue, déjà ces démarches dénotent, outre l’arrogance stupide de l’Occident et la fragilité de l’entité sioniste occupant la Palestine, leur incompréhension totale du contexte géopolitique et de la détermination de l’écrasante majorité du peuple libanais musulmans comme chrétiens à en finir avec cette entité du crime.

Non seulement le Hezbollah et l’ensemble des résistants libanais y participent activement et avec grande efficacité alors que pour l’instant le Hezbollah n’a même entamé 5% de son potentiel militaire, ce qui a été suffisant pour vider le Nord de la Palestine de ses colons israéliens en plus des fortes pertes en hommes et en matériel de l’armée sioniste, mais il se trouve aussi, même si les palestiniens, ce qui est désormais impossible, acceptent de faire la paix, les libanais dans leur majorité et notamment les Sud-libanais dans leur totalité ne l’accepteront jamais ! Nous n’oublierons pas les innombrables massacres et crimes contre l’humanité que les barbares israéliens nous ont infligés depuis 1948 alors que n’étions quasiment pas armés. Nous n’oublierons pas les villageois massacrés en 1948 dans les 7 villages frontaliers encore occupés à ce jour par l’entité du crime, nous n’oublierons pas les agressions constantes de leurs avions bombardiers entre 1948 et 1978, ni l’invasion meurtrière du Sud-Liban en 1978 et son lot de crimes contre les civils, ni celle de Beyrouth en 1982, pas plus que nous oublierons les massacres de Sabra et Chatilla et ceux de Qana 1 et Qana 2, ni les assassinats de plusieurs de nos leaders résistants …! Que les israéliens et leurs parrains occidentaux sachent une bonne fois pour toute que nous ne vivons que pour libérer NOTRE Jérusalem/Al-Qods ce que nous ferons de toute évidence avec nos frères palestiniens main dans la main. Ce n’est pas que pour libérer Al-Aqsa et Saint-Sépulcre, c’est aussi pour libérer la vraie Histoire du joug du colonialisme occidentalo-sionsite et lui redonner son authenticité pour que l’humanité puisse continuer sa marche vers le meilleur.


 

Autre ignorance occidentale: il suffit de regarder les registres civils libanais et palestiniens pour constater que la majeure partie des noms de famille sont les mêmes des deux côtés de la frontière, ce qui est normal car nous constituons le même peuple avant que les accords de Sykes et Picot (1919) nous séparent de manière artificielle et violente. Je ferme cette parenthèse que je développerai lors de la publication de la deuxième partie.


 

Toujours est-il que le Mythe de la Terre Promise en Palestine et du peuple élu ne cessera d’errer à travers le temps faute d’authenticité, il en sera de même pour le juif, un juif errant par l’éternité par la faute de ceux qui commettent en son nom des crimes contre l’humanité. Dieu n’était-il pas tout puissant pour punir ses brebis galeuses ? Et y-a-t-il de pire punition que l’errance perpétuelle où le crime est le seul chemin ?


 


 


 

 

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