Mon verre plein, cet horizon
Oú se jettent mes pensées
Sans voile, sans retenue ni trahison
Avec le rouge du sang glorifié
L’esprit s’y plonge volontiers
Tel un soleil au crépuscule
À l’abri des vents alizés
Savourant des plaisirs minuscules
Viendra la lune et son clair
Déchirer le noir inquiétant
Éclairant le légitime flair
Des âmes libres des combattants
Les voilà nus mais plus légers
Débarrassés de la lourde cape
Qui emprisonne les ardentes envolées
Pour atteindre la vérité qui frappe
Ainsi le destin tend ses bras
Ouvrant le chemin des innocents
Qui à leur tour sonnent le glas
Des êtres fourbes et des nonchalents