Pauvres imbéciles vous n’avez rien saisi
Non, rien de ce qui d’abord compte
Vous n’avez que la minable appétit
De la stupidité toujours en ponte
Vous autres éhontés sans scrupules
Portant fièrement vos cœurs en fonte
Et nous autres qui l’infamie affrontent
Nous vous gardons le pire des crepuscules
Vos yeux ne reflètent que des âmes vides
Et nous de la terrible vengeance avides
Nous brandissant nos cœurs sombres
Portés par la haine et le deuil fécondes
Cœurs sombres nous portons vraiment
Et pourtant plus clairs que vos âmes
Nous serons vos bourreaux sainement
Ce qui vous attend est un orage infâme
Vous n’avez pas su saisir notre bonté
La sauvagerie étant votre unique collier
Nos peines graveront vos malheurs
Votre trépas sera notre ultime bonheur
Nous ne sommes pas q’un ou bien que deux
Mais bien des multiples et démultipliés larrons
Incommensurables et vivaces tel l’éternel feu
Bienheureux ceux qui vos souffrances verront
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