France

Soumis par Hayan Sidaoui le jeu 22/02/2018 - 20:54

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Toi l’immorale, qui rêve de quelques passions
Qui de sa vertu en joue et en fait une offrande
Collectionneuse de pauvres petites déceptions
Toi dont les caprices effrontés salissent ce monde

De tous tes courtisans, aux piètres avantages
Tu ne vois point que le minuscule plaisir grivois
Appréciant tenir quelques vits volages
Où l’obscénité devient pour toi une loi

Alors, portée aux quatre vents et malmenée
Par les désirs un peu trop fades et peu audacieux
Ta lâcheté est ton apanage pauvre traînée
Ta bassesse robuste raffole des troncs ambitieux

Toi l’immorale, distribuant tes indéniables charmes
Telle une hyène répandant ses infectes odeurs
Débauchée, de ton corps tu fais une arme
Qui se soumet docile, aura tes petites faveurs

Il se peut que quelquefois, le temps d’un orage
Tes yeux remarquent, s’illuminent et entrevoient
Un court instant, un moment de vie, un espoir sage
Mais l’humeur rampante, tu coules et vite tu te noies

Veux-tu dans ce bas monde deviner la fin ?
Veux-tu toi l’immonde éviter l’ivresse des noces ?
Tu es ce que redoute chaque homme sain
Tu n’es que le désir des âmes perdues et fausses

On t'avait croisé un temps, nous intrépides levantins
confrontés à tes surprises au bon allant, scélérate
Renonçant à notre amour nous les patients samaritains
Ne trouvant auprès de toi qu’une âme plate

Toi l’immorale, tu voulais à tes mœurs nous soumettre
Tu espérais que de tes désirs nous serions toujours épris
Nous ne t'offrons qu’un doigt que tu pourras te mettre
Nous nous allons sereins en te laissant notre mépris

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