PROBLÉMATIQUE
Avant d’expliquer les deniers événements au Liban très mal compris et mal appréhendés à cause de l’intox et de la désinformation habituelles en Occident, notamment en France avec comme porte parole Thierry Meyssan, en plus de quelques autres spécialistes de la perversion des vérités, sans pour autant attacher trop d’importance au personnage lui-même qui n’est plus à une ineptie près concernant le Levant, toutefois devenu au fil des ans, surtout depuis l’élection de son idole Trump, le porte drapeau des théories atlantistes aussi fausses qu’invraisemblables, à se demander si, tout comme la quasi totalité des analystes occidentaux, ne fait pas exprès de se montrer stupide ou bien c’est la politique de l’autruche de ceux qui, malgré un soutien affiché avant la libération d’Alep, révèlent enfin leur vrai visage après sa libération ne supportant pas en réalité de voir le gouvernement syrien et le Hezbollah en sortir encore plus forts, ce qui leurs enlève la possibilité de verser des larmes aussi fausses que leur prétendue bonne foi !
Faut dire qu’en Occident on aime pleurer les victimes pour se donner une bonne conscience mais au cas où ces victimes s’en sortent le naturel colonialiste et suprématiste revient au galop !
Quelques précisons s’imposent pour pouvoir juger de ce qui se passe réellement au pays des cèdres.
Peut-on comprendre tout événement au Liban, quelque soit sa nature, si on ne comprend le Liban lui même, les circonstances de sa naissance en 1943, la composition du tissu social et surtout sa raison d’être au départ qui était une volonté française suite aux accords de Sykes-Picot alors qu’il a toujours été depuis des siècles une province syrienne ? J’en doute, car sa genèse comme son ADN sont uniques au monde de par ses caractéristiques, artificielles pour la plupart, et aussi par sa composition explosive où 18 communautés aux desseins et intérêts différents y cohabitent ! Un tissu social sans ciment véritable, ce qui naturellement le fragilise, si ce n’est, depuis deux décennies, les exploits de la résistance contre Israël l’ennemi de toujours ce qui a procuré à ce peuple hétéroclite un semblant de cohésion et une certaine fierté, du moins pour la majorité, le plus petit pays arabe, 10452 km2 et 4,5 millions d’habitants est à ce jour le seul pays arabe qui a vaincu Israël et cela à deux reprises (2000 et 2006) et le meilleur est à venir si, toutefois, les libanais font preuve d’intelligence évitant le piège sioniste qui est clairement apparu dès le deuxième jour des manifestations en cours, sans douter un seul instant de la spontanéité légitime et justifiée des manifestants des premières heures !
Finalement ces analystes ou plus précisément ces commentateurs des commentaires dépourvus de vision et d’esprit de synthèse véritable sont le complément indispensable à leurs gouvernements prédateurs et spoliateurs des autres peuples et soumis tous au tabou israélien qui, faut-il encore le marteler, est le cancer qui est à l’origine de chaque malheur au Proche-Orient !
Tous ces spécialistes de la jactance ne sont d’autres que la vitrine humaniste de leurs propres classes politiques pour le moins criminelles et sans scrupule, tout comme ces beaux parleurs frères musulmans, tel que Tarik Ramadan, qui ne sont que la vitine politique et propre du terrorisme !
Or, nous avons malheureusement les mêmes mécanismes au Liban et pour cause, et cela depuis toujours, ce pays n’a été inventé que pour rester une épine dans le pied des nationalistes arabes ou même de toute cause juste dans la région ! Je rappelle que Beyrouth s’est faite une réputation de ville touristique du premier ordre avant, pendant et après la guerre civile que grâce à son statut de plaque tournante des services d’espionnage et contre espionnage du monde entier, avant, pendant et après la guerre froide !
Avant d’aborder les manifestations, la tournure qu’elles prennent et le précieux et clairvoyant discours de Nasrallah du second jour, un petit rappel condensé et rapide sur ce que c’est le Liban !
UN PAYS FABRIQUÉ AVEC DES PIÈCES RAPPORTÉES
Loubnan, c’est sous son nom en cananéen que le Liban figure dans la bible et qui signifie « la blancheur » ou « la montagne blanche ». Précision qui a son importance car l’histoire de ce pays, presque exclusivement montagneux, est intimement liée à sa géographie dans le sens où il a toujours servi de refuge aux minorités persécutées dans un Proche-Orient de tout temps chahuté et pour cause c’est le berceau des civilisations, dans le sens urbain, et aussi celui de la notion de religion, de croyance, de pouvoir central ... à une époque où chaque nouveau roi, et les rois étaient nombreux où il n’y avait pas encore véritablement d’état mais des cité-états plus ou moins alliées plus ou moins ennemies, et où chaque nouveau roi amenait des modifications d’ordre religieux parfois même en inventait une nouvelle; à un détail près qui n’existait pas dans les autres civilisations contemporaines de la Mésopotamie, telles que L’Egypte, la Perse et la Chine, les nouvelles religions, pour des raisons purement politiques, n’effaçaient pas les précédentes mais s’y superposaient avec parfois des persécutions inévitables !
Ce sont ces persécutions qui ont forgé petit à petit l’ADN du Liban moderne dans le sens où il devenait systématiquement, de par sa géographie accidentée et difficilement accessible, le refuge des minorités opprimées par les pouvoirs locaux de telle ou telle contrée du Croissant Fertile ! Ce fut le cas aussi pour les premiers chrétiens venus de tout l’empire romain pour s’y installer dans des grottes à flan de falaises (toujours existantes) pour fuir les massacres dont ils ont été l’objet par les légions romaines !
Pour éviter la longueur je vais sauter deux millénaires, où ces phénomènes n’ont cessé de se répéter au gré des formations et de la déchéance des empires qui se sont succédés au Levant, avec un paramètre fixe tout au long des trois derniers millénaires: quoique difficilement contrôlable à cause de sa morphologie géographique unique au Proche-Orient, le Liban a toujours été d’un point de vue politique et administratif une partie intégrante de ce qu’on appellerait la grande Syrie, tantôt indépendante tantôt dominée par Babylone, l’Egypte, la perse, les hittites, la Grèce, l’empire romain puis l’empire Romain d’Orient devenu L’empire byzantin et enfin par l’empire Ottoman, et cela jusqu’aux fameux accords de Sykes-Picot, qui n’était qu’un préambule à la création de l’état d’Israël et les guerres ininterrompues qui ont suivi sa création jusqu’à nos jours.
Pour un complément d’information sur la période située entre les accords de Sykes-Picot fe 1919 et la proclamation de l’indépendance en 1943 je vous invite à lire cet article : « Quelle indépendance ? » http://www.hayansidaoui.net/quelle-ind%C3%A9pendance-%3F
LE LIBAN D’AUJOURD’HUI
Il est à l’image du Liban des derniers millénaires, une population hétéroclite par ses différentes croyances mais aussi par ses ethnies ou ses origines, dépourvue du ciment patriotique tellement les intérêts diffèrent et varient d’une communauté à l’autre, pas moins de 18 religions pour à peine plus de 4 millions d’habitants ! Une cohésion rendue encore plus impossible par un système judiciaire à la carte car, si le code pénal est commun à tous, chaque communauté à son propre code civil ! il y a au Liban 18 manières de se marier, de divorcer, de se faire enterrer, d’hériter etc etc ... comment voulez-vous forger un peuple cohérent et soudé avec un tel système, un système intrinsèquement lié à son indépendance sinon la France, la marraine de cette indépendance, l’aurait gardé sous son giron direct ou l’aurait morcelé encore plus pour offrir tel ou tel morceau à tel ou tel voisin, la raison de ce statut est très simple: on voulait dès le départ faire du Liban un agglomérat de petits états théologiques à l’instar du futur état juif ce qui faciliterait son existence au sein d’un monde arabe à l’époque en pleine ébullition panarabe à caractère laïc.
D’ailleurs l’objectif de la guerre civile planifiée par Kessinger (1975-1990 avec des « rappels » de temps à autres): diviser le Liban en petits sous états confessionnels (notamment les trois confessions majeures, Maronite, sunnites et chiites) avec Beyrouth comme capitale commune ! Le projet de Kessinger consistait donc à fabriquer un pays fédéral sur le modèle Suisse mais sur base confessionnelle et non pas linguistique ce qui rend la situation générale du pays explosive à tout moment, ou bien « au besoin » !
A ce système aussi malsain que vicieux, les français ont trouvé le moyen de l’aggraver avec ce qu’on appelle le « pacte national », que Meyssan confond avec la constitution par ignorance ou par intox, un pacte qui prédomine sur la constitution, une constitution parlementaire pas si mauvaise qu’on veuille le faire croire, un pacte oral et non écrit qui confessionalise (le pacte national stipule ceci : président de la république maronite, président du parlement chiite, premier ministre sunnite, ministre des affaires étrangère orthodoxe etc... idem pour les sièges au parlement et pour la fonction publique selon l’équation 6 musulmans pour 6 chrétiens, tout cela étant contraire à la constitution) encore plus le système établie par les français où les postes clés de l’état sont distribués en fonction de la démographie de telle ou telle confession au détriment des compétences, dès lors un libanais est par définition Chauvin pour sa religion et non pas pour sa partie !
Par ailleurs ce système consacre la féodalité politIque, la fragilité du tissu social et l’absence de tout patriotisme, d’où le dicton local : « la partie d’un libanais est celle où il gagne sa vie », rendez-vous compte qu’il n’y a au Liban que 4,5 millions d’habitants alors que la diaspora dispersée sur les cinq continents en compte près de 14 millions sachant que phénomène de migration court depuis la fin du 19 siècle !
LE LIBAN D’APRES LA GUETRE CIVILE
A la fin de cette guerre on a distribué les postes clés de l’état, toujours selon le pacte national, au barons de la guerre tous auteurs de crimes contre l’humanité, puis on a enrôlé leurs milices dans l’armée en prenant soin de ne pas les mélanger, chaque brigade des nouveaux enrôlés à sa couleur politico-religieuse avec tout de même un noyau dur neutre et excludibement fidèle au chef de l’état !
Qui dit pouvoir au Liban, même pour un post relativement mineur, dit automatiquement corruption, les recettes publiques allant directement dans les poches des chefs des ex milices! A titre d’exemple : l’énergie pour Berri une crapule notoire et président du parlement depuis 27 ans, le port de Beyrouth pour les forces libanaises ultra sionisés, etc... les réseaux cellulaires pour tel ministre et celui des travaux publics pour un autre ...
Ce fléau touche aussi l’éducation nationale où les écoles publiques ont mauvaise presse car délaissées par l’état ce qui incite les libanais à scolariser leur enfants dans des écoles privées, les plus cher du monde (certaines écoles exigent des mensualités supérieures au smic d’où certaines inégalités sociales quant à l’enseignement apparues après la guerre civile), chaque chef, chaque ministre possèfe sa propre école !
Faut-il expliquer le système bancaire à la mauvaise réputation notoire ? Comme pour les écoles à chaque gros bonnet sa banque, un système bancaire très développé, le ratio nombre de banque par habitant est le plus élevé au monde, un système bancaire dont la fonction première est le blanchiment d’argent, argent local comme argent étranger !
Ce n’est qu’au milieu des années 1990 qu’un sentiment patriotique commençait à voir le jour au Liban grâce aux exploits du Hezbollah alors que le tiers du pays était sous occupation israélienne depuis l’invasion de 1982. Le confessionalisme en a pris un coup, le Hezbollah, à l’origine exclusivement chiite, attirait de plus en plus de libanais des autres confessions, d’ailleurs son bureau politique est multiconfessionel, ses rangs sont grossi au fil des ans par de plus en plus de combattants d’autres confessions.
Ce patriotisme naissant fut consacré en 2005 par un accord historique consacrant une alliance solide entre le Hezbollah et le mouvement chrétien majoritaire du Général Aoun devenu président depuis.
Ce qui réuni ces deux mouvements est que Aoun comme Nasrallah ont les mains propres et de l’argent sale et du sang des civils libanais. C’est cette alliance qui fonctionne à merveille depuis 14 ans qui présente le premier danger pour les barons de la corruption et donc à travers eux pour l’ennemi israélien, d’ailleurs tous ces corrompus sont des pro saoudien et pro atlantistes et des anti Hezbollah, est-ce un hasard ? Non !
Elle est bien la motivation première des révoltes d’aujourd’hui, pour la plupart jeunes et détachés du système confessionnel désormais périmé !
Les revendications économiques et sociales largement justifiées sont accompagnées par des revendications politiques affirmées et par un soutien inconditionnel au tandem Aoun-Nasrallah malgré les quelques centaines de voix discordantes des infiltrés sur plus de 1,5 millions de révoltés qui demande la fondation, non pas d’un autre hypothétique système, mais d’un autre Liban tout simplement !
PERSPECTIVES
Retour obligé à l’article de Meyssan car représentatif de la non-pensée française, Meyssan est emblématique de l’approche obtuse de ces français, du moins dans leurs majorité, qui se proclament défenseurs de nos causes, peut-être mais si on ne touche pas à leur nombril néo-colonialiste ni à leur racisme-sectarisme ou l’amalgame, par ignorance, par prétention gratuite faisant écho de la propagande officielle, de tout est rien est le fil directeur de leur écrits, de leurs discours et aussi de leur positionnement souvent bancal et qui frise le ridicule pour pas dire totalement ridicule !
Je le précise car je m’adresse depuis toujours au public français qui a pour souci de comprendre avec bonne foi, car je n’ai aucunement besoin de m’adresser aux miens qui pensent comme moi voire mieux que moi ! Je fais cet effort dans une volonté personnelle de garder un lien aussi sain que possible avec qui le souhaite dans un pays où j’ai grandi, je suis un citoyen levantin à part entière mais je n’oublie pas que je suis un architecte et un historien français car c’est la formation qui compte, avec le multiculturalisme comme un plus indéniable et croyez moi c’est le cas de beaucoup de levantins !
Meyssan évoque dans son article traitant des événements au Liban plusieurs points qui présentent une caractéristique commune : ils sont tous erronés sans exception avec, cerise sur le gâteau, une ou deux intox bien venimeuses ! Et je me moque de savoir si cela est voulu de sa part ou pas, ce n’est point mon souci !
Outre la confusion entre le pacte national et la constitution, il évoque la évaluation de la monnaie libanaise de 1977 comme étant la seule dévaluation, eh bien non il y en eu plusieurs dont la plus sévère date des années 1980 sous le régime de Amine Gemayel signataire d’un accord de paix avec Israel qui n’a pas été ratifié par le parlement, pourtant un parlement où siégeaient beaucoup de vendus, grâce à la pression de la rue, déjà à l’époque, et où ils ont fait passer la revendication politique avant les revendications sociales alors que la situation économique de l’époque était bien plus grave que celle d’aujourd’hui ! Séparer, au Liban, revendications sociales et économiques des revendications politiques pour ne pas dire des revendications résistantes à Israel est une erreur majeure , volontaire ou involontaire, de toute analyse de la situation qui prévaut aujourd’hui !
Or, je crois que cette erreur est volontaire car dans la foulée il distille deux doses de. venin, la première, ils qualifie les manifestants « d’émeutiers » et non pas de révoltés, de ce fait il se place contre cette révolte. La deuxième, il parle de l’armée déployée contre les manifestants, or l’armée n’est intervenue que pour dégager les barrages intempestifs érigés dans certains quartiers chrétiens par les hommes des forces libanaises sionisées pour repérer et malmener les manifestants !
Puis il arrive à la partie la plus abjecte de son article en voulant prêter à la révolte un caractère confessionnel, d’une part, en affirmant que l’armée, à laquelle il prête le mauvais rôle, est composée de soldats chiites et d’officiers chrétiens, ce qui archi faux et de nature bien fourbe !
Puis il rajoute une autre abjection: « les manifestants scandaient Aoun démission » ! Par cette fausse information, Meyssan se place clairement du côté des atlantistes et accrédite l’approche sioniste de la révolte ! Comme je vous l’ai indiqué plus haut il y a bien eu quelques centaines d’infiltrés qui ont scandé « Aoun démission » et quelques autres slogans contre le Hezbollah alors que plus un million et demi ne sont dans la rue que pour soutenir les deux hommes propres de la classe politique libanaise, d’ailleurs pas plus tard qu’aujourd’hui Aoun nous a gratifié d’un discours éloquent, un extrait s’adressant aux manifestants: « les rues et les places vous appartiennent, ce sont les vôtres, je suis avec vous et je me bats pour vous, aidez-moi dans mon entreprise de nettoyer le pays et c’est que j’essaye de faire depuis des années, j’ai besoin de vous ... » !
Un discours qui sonne comme un écho des ceux de Nasrallah qui dans presque chacun de ses discours rappelle aux libanais qu’il est grand temps d’en finir avec la corruption et la traîtrise, si on y pense bien, ce sont ces discours qui sont les véritables déclencheurs de la révolte des libanais, du PEUPLE libanais, je prends plaisir à dire « le peuple » car c’est une première qui nous offre une belle perspective consolidant l’axe levantin de la résistance au sionisme en se débarrassant des traîtres qui nichent au Liban depuis trop longtemps.
Il y a risque d’affrontements évident, il est certes préférables de l’éviter, mais s’il la seule voie possible pour nettoyer le Liban du mal qui le gangrène depuis des décennies nous l’encourageons !
Il est impossible de séparer ce qui se passe au Liban de ce qui se passe en Syrie, en Irak, au Yémen et en Palestine, pour une raison simple: c’est le même complot planifié par le même ennemi, combien de fois j’ai dit et répété que la guerre en Syrie ne visait pas que la Syrie mais aussi et à travers elle le Hezbollah qui, soutenu par la Syrie, présente un danger potentiel pour Israël. Combien de fois j’ai dit et répété, faisant l’écho du Levant, que toute ces guerres n’ont qu’une seule cause, la cause palestinienne.
En outre, dans le même registre et par la même motivation vicieuse, Meyssan prête à l’YPG des crimes de guerre imaginaires !! Tenez donc, les kurdes, adulés par l’Occident, il n’y a pas si longtemps sont devenus les criminels de guerre en Syrie et non plus DAESH et Al-Nosra ! Je crois bien que Meyssan, désormais symbole de la désinformation à la française, nous prépare sûrement un article bien louche sur la bataille de la libération d’Idlib où sont concentrés justement les terroristes d’Al-Nosra !
L’artificiel problème kurde, la fausse guerre confessionnelle en Irak, le Yémen dévasté etc.. ne sont que des annexes de la cause palestinienne fabriquées de toutes pièces pour assurer à l’entité sioniste un minimum de sécurité alors que ses opposants deviennent plus puissants de jour en jour, et un chaos au Liban en serait le dernier chaînon ! Depuis, j’ai une autre lecture du dernier discours de Nasrallah où tout en voulant éviter l’affrontement , car la priorité du moment est la Syrie, il soutient sans faille les revendications mais cette fois-ci je comprends qu’il soutiendra l’affrontement avec les traîtres comme dernier recours si nécessaire et le dernier discours du président Aoun va aussi dans ce sens si on lit entre les lignes !
Qui croit que la guerre syrienne se terminera avec la libération de la totalité du territoire syrien se trompe lourdement, je vous annonce qu’elle ne se terminera qu’en Palestine et en Turquie, on en reparlera en temps utile !
En attendant je souhaite à la jeunesse libanaise qui a donné des milliers de martyrs pour la grande sœur syrienne de réussir dans cette nouvelle épreuve, et elle réussira, je n’en ai aucun doute comme beaucoup de mes compatriotes, tellement cette jeunesse, d’après ce que je lis et ce que j’entends, brille par sa maturité et sa détermination, j’avoue que j’ai eu des doutes au premier jour mais là je suis entièrement rassuré peu importe les nouveaux sacrifices à fournir, croyez-vous que nous sommes avares en sacrifices après ces 71 années écoulées où nous n’avons jamais cédé malgré la barbarie de l’Occident et des ses protégés locaux et étrangers ?
Finalement ce qui se passe au Liban, comme partout au Levant,, et même dans le Monde entier, est un affrontement entre le sionisme et l’antisionisme. Pour ma part je n’ai aucun doute sur l’issue, du sommet le plus haut du Levant l’eternel Cédre avec sa fierté légendaire vous en fera un jour l’écho.
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