Sous les rayons qui se jouent
Des sensations claires et étourdies
Quelques esprits vagues et mous
Se perdent et le soleil oublient
N’est pas jouisseur qui veut
Sous le ciel lumineux des impies
L’âme légère accoure et meut
vers les rivières et les vertes prairies
Sur les bords d’un petit ruisseau
Qui murmure telle une mandoline
Se pose un heureux oiseau
Dégustant les notes cristallines
Une rose se languit avec les sons
Un épi admirant la timide éclose
la nature distribue gaiement les dons
Qui enchantent et ouvrent les lèvres closes
* publié sue mon fb le e 1 er avril 2017