Perfides soupirs annonçant la tempête
Que précédent les gestes fourbes
Qui éffleurent les contours courbes
Mirage insaisissable toujours en fête
Fête déchaînée des sens
Qui chantent puis qui dansent
Rituel précieux des croyants
Qui n'ont pour dieu que le plaisir chatoyant
Chatoyant devient l'esprit
Celui qui entrevoie le paradis
Un moment, le ciel s'ouvre
Puis apparaît la couleur pourpre