Ainsi vous supposez donc, malins
Que marcher à reculons c'est avancer
Qu'hier sera pour nous un lendemain
Auréolé de quelques fades oeillets ?
Quel est ce mystère qui vous hante
Qui vous traîne sur tous les chemins ?
Par tous les dieux, par Aristote, par Dante
Vous bradez la beauté et avec le divin
Êtes-vous sûrs de voir clair ?
De ne pas guetter l'enfer du laid
Du haut de vos drôles de caractères
Dont le vilain dessine les traits
Illusions et quelques trompe-œils
Jalonnent vos existences éphémères
Pour finalement ne porter que le deuil
D'un espoir jouant de vos âmes délétères
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