Le chemin
Quelques fois les senteurs me reviennent
Où la coriandre se superpose au cumin
Ma mémoire chantant l'empathique veine
Qui jadis colorait mon long chemin
Je me rappelle des joviales persiennes
Qui narguaient les rayons indiscrets
Le temps d'une sieste coquine et vilaine
Qu'accompagne le parfum d'un bosquet
Ô toi le temps qui passe imperturbable
Enveloppant mes souvenirs de petit enfant
Insouciant, l'âme et l'esprit friables
Telle l'herbe qui naît au printemps
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