Il me tarde de fermer les yeux
De m’endormir près de l’ombre
Qui colore les murs sombres
Qui renferment mes vœux pieux
Loin du jour où le bruit vocifère
Je convoite les visions odorantes
Offertes par les songes et la tourmente
Loin des ruades, la nuit je préfère
Ô toi la bonne matrice
Mère du silence et du tonnerre
Distribuant quelques éclairs
Allumant l’envie créatrice
J’aime le noir et sa lune claire
Je fuis le bleu du haut gouffre
Où les rayons deviennent souffre
Pour les impies errants et solitaires
Loin du jour et de ses arcanes
Où se nichent les vipères
Je me nourris des sensations fières
En rêvant de vous mesdames
Publié sur mon FB le 30 mars 2017