Révolutions levantines

Soumis par Hayan Sidaoui le mar 26/09/2017 - 20:16

Rubrique

Il me tient tant à cœur d'expliquer aux uns et aux autres que nos jeunes ne se sacrifient pas au combat pour une religion ou un nationalisme mais pour la liberté où la différence ne compte pas, cette différence qui n'est rien d'autre que la Vie pour l'Homme quel qu'il soit.

 

Nous ne nous battons pas pour le sectarisme ni pour le souverainisme sinon pour celui de l'esprit libre, sachant que toute liberté est d'abord le respect de l'autre.

Nous ne nous battons pas pour montrer untel ou untel du doigt, mais pour mettre hors jeu le crime institutionnalisé et pour mettre hors d'état de nuire les apôtres de la division.

Nous ne nous battons pas à tout prix pour nous aimer les uns les autres, mais pour le moins de ne pas nous haïr pour une couleur, une croyance ou une appartenance.

Nous nous battons pour le multiculturalisme où chacun a sa place, nous ne nous battons pas pour la richesse mais contre l'injustice, nous ne battons pas pour une quelconque utopie idéaliste, mais pour accepter celui qui nous ressemble pas.

Il est bien là le sens du combat que nous menons, nous ne sommes pas pour autant des dupes, rien ne sera parfait mais au moins nous élevons la voix contre ce qu'il y a de plus mauvais en nous et cela ne vient de nulle part, mais de siècles de souffrances. L'injustice subie est un fil mince, soit on tombe du côté des sans scrupules soit de celui des justes et nous avons eu la chance, nous autres levantins, de tomber du bon côté où la rancune n'a pas de place mais où le combat sacré est de mise.

Devinez dès lors qui sont nos ennemis et ceux de toute humanité, les haïr c’est une preuve d’amour pour chaque femme et chaque homme, je désigne les sionistes.

À ce propos je vais citer un poète tunisien Abou Qassem Al-Shabbi (1909-1934), révolutionnaire mort jeune, très jeune, dans des circonstances plus que mystérieuses… Il a osé dire (propos traduits par moi même) :

Si le peuple veut la vie 
Le destin ne peut que s’y plier
Sûr que la nuit fuit 
Sûr que le chaînes finissent par se briser 
… 

ou encore : 

Un peuple ne pourra se contenter que du pain pour vivre … 

 

Publié sur mon compte FB le 21 juin 2017 

 

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